Bienvenue Epona 2
Les noms des divinités ont un sens très concret, de ce que je puis remarquer. Pour Taran, le tonnerre; Rosmerta, la prodigue (qui donne); Gobanos, le forgeron. De fait le nom d'une divinité répond à un fait ou un personnage auquel, ou non, l'on pourrait s'identifier. Certes, l'humilité voudrait que l'on s'en tienne à plus modeste, mais libre est le vœu de chacun quand celui-ci ne nuit ni à soi ni aux autres.
Epona, donc, est "celle du cheval", veillant sur les équidés, vous le savez. Epos étant le cheval, each en Irlandais et gaelique, Equos sur le calendrier de coligny. Si l'on disait "celui du cheval", ce serait Eponos, et au féminin cela devient Epona.
Moi aussi, j'adore les chevaux.
Vous êtes donc fille du cheval, Genatan eponos, ou femme du cheval, benan eponos, ce noble animal.
D'ailleurs, tacite rapporte qu'il était d'usage de demander des augures aux chevaux, que les animaux étaient les messagers des dieux et que les chefs spirituels n'en étaient que les ministres.
"Un usage qui leur est particulier, c'est de demander même aux chevaux des présages et des révélations. L'État nourrit, dans les bocages et les forêts dont j'ai parlé, des chevaux blancs que n'avilit jamais aucun travail profane. On les attelle au char sacré, et le prêtre, avec le roi ou le chef de la cité, les accompagne en observant leurs hennissements et le bruit de leurs naseaux. Il n'est pas d'augure plus décisif, non seulement pour le peuple, mais pour les grands, mais pour les prêtres, qui croient que ces animaux sont les confidents des dieux, dont eux ne sont que les ministres".