- Aruernos a écrit:
- Pour des raisons de technique médicale il me paraît certain que la société gauloise n'avait pas de transgenres, tout au plus des hommes féminisés (ce que je ne crois guère*) et des femmes masculinisées dans leur tenue.
Loin de moi l’idée d’affirmer ce qui n’est pas ! Par mes propos je me disais que si dans l’antiquité l’homosexualité voire le travestisme était accepté comme normal, je ne vois pas pourquoi, aujourd’hui, nous, païens en général et druides contemporains en particuliers, nous ne l’accepterions pas comme tel avec, en plus, le transsexualisme qui est, en fait, le prolongement « naturel » du travestisme..
Il est vrai que je n’avais pas pensé à l’identification civile du troisième genre… loin d’être une aberration, cette inscription à l’état civil pourrait aider ces personnes à avoir une carte d’identité à leur nom et non devoir expliquer à tout bout de champs pourquoi sur la dite carte il y a une photo d’homme ou un prénom de garçon.
Cela pourrait être très simple et très rapide. Par exemple, sachant que 1 est pour les hommes, 2 pour les femmes, 3 pourrait être attribué aux personnes « entre-les-deux ». Mais cela n’est pas de notre ressort.
Nous, nous pouvons simplement épauler ces personnes dans leur combat et militer avec elles pour leur reconnaissance. Ceci est mon point de vue et ma position.
- Citation :
- Un homme opéré est un homme mutilé.
C’est marrant ce que vous dites-là, car « homme mutilé » est l’exact traduction du mot Hijra en Inde. Lire à se sujet « Histoire universelle de la chasteté et du célibat, d’Elizabeth Abbott, p.422 - 426 » ou encore « Homosexualité masculines et religions du monde, de Pierre Hurteau, p.16 - 67 »
- Citation :
- je considère qu'un homme reste un homme sur le plan érotique
C’est votre point de vue. Pas le mien ni, je suppose, le leur.
- Citation :
- Il me semble évident sur le plan de la liturgie druidique que les transgenres ne peuvent pas accéder aux trois grades druidiques proprement dits.
Les « trois » degrés que vous citez ne sont gravis que par les personnes se vouant à la prêtrise. Ainsi donc, même vous, simple fidèle, n’y avez pas droit.
Par contre, en Inde, les Hijra-s sont appelés pour accomplir des rites et des cérémonies de bénédictions, par des chants et des danses, dans les maisons où un enfant mâle naît. Ils participent aussi à certains rites associés à la sexualité et la fécondité dans la maison des futurs mariés. Les fonctions rituelles qu’ils exercent ont un rapport direct avec leur sexualité ambiguë. Le fait qu’ils soient des êtres non procréatifs leur confère le pouvoir d’accumuler l’énergie tout comme les ascètes ou les ermites.