- TARANORBIOS a écrit:
- Merci beaucoup. Ne serait-ce pas abuser que de demander s'il est possible d'obtenir le contenu de la prière, des prières? (et de leurs traductions ... ?)
Voici les prières… toutes tirées du Rig-Veda
Après les ablutions rituelles, la consécration des lieux, la déclaration d’intention, la bénédiction, le rite du feu, etc. nous pouvons prier ainsi Taranis
Prière 1Ecoute favorablement nos chants,
Ne nous dit pas « non ! » Taranis.
Si grâce à toi nous sommes gens heureux c’est que tu nous permets de te prier.
Je vais atteler tes deux chevaux bais.
Il a banqueté, il s’est enivré : pour nous le dieu aimé a secoué l’arbre d’abondance !
Nous chantons Taranis qui brille par lui-même.
Je vais atteler tes deux chevaux bais.
Nous voulons te chanter, ô Taranis !
Toit dont la vue porte bonheur,
Voici ton char empli de nos louanges : Elance-toi pour tuer le dragon !
Je vais atteler tes deux chevaux bais.
Il sera le cocher de ce char,
Male propre à trouver les vaches,
Celui qui comprendra, Taranis, qu’atteler c’est emplir la coupe.
Je vais atteler tes deux chevaux bais.
Qu’il soit attelé ton cheval de droite et ton cheval de gauche, Intelligent !
T’enivrant d’ambroisie, va donc, avec ce char, tue le premier-né des dragons !
Je vais atteler tes deux chevaux bais.
J’attelle avec Esus, tes chevaux chevelus ;
Le foudre dans tes mains, va donc combattre le dragon !
Oui, les jus forts t’enivrent : suivi de tes prêtres, tu t’enivres, porte-foudre.
Ison son bissiet !
Prière 2Je vais dire a présent les prouesses de Taranis,
Celles qu’a faites les premières le dieu porte-foudre :
Il tua le dragon, perça les eaux, rompit les flancs des montagnes.
Il tua le dragon qui s’accrochait à la montagne.
Gobannos avait façonné pour lui le foudre sonore.
Comme un Taureau mugissant, courant droit vers la mer le Soleil a dévalé.
Faisant acte de male, il aime l’hydromel,
Dans la fête, aux trois cuves il avait bu le liquide doré.
Le Libéral a pris l’arme de jet, le foudre : il a tué le premier-né des dragons.
O Taranis, quand tu eus tué le premier-né des dragons,
Déjoue les artifices des maîtres d’artifices,
Créant alors le Soleil, le Ciel, l’Aurore, tu n’as plus désormais rencontré de rival.
C’est par le foudre, la grande arme, que Taranis a tué le dragon aux larges épaules,
Puissant obstacle.
Comme les troncs abattus par la cognée, le dragon gît plaqué contre la terre.
Tel un lâche pris d’ivresse mauvaise il avait provoqué le grand héros,
Chasseur valeureux, buveur d’hydromel.
Il n’a pas soutenu le choc de ses armes :
Le char brisé, s’est effondré celui, dont Taranis fut l’ennemi.
Gisant de malemort, en maint endroit déchiqueté,
Le Soleil passe par-dessus lui promouvant son courage.
Lui que le dragon encerclait de sa grande taille, c’est à ses pieds qu’il gît désormais.
Parmi les courants qui ne demeurent et ne font trêve son corps est déposé.
Le Soleil circule sur la cachette du dragon :
Pour de longues nuits s’est couché celui dont Taranis fut l’ennemi.
Tu devins un crin de cheval, ô Taranis, dieu unique, lorsqu’en riposte il t’eut frappé à la mâchoire.
Tu as conquis les vaches, conquis l’ambroisie, ô Héros, libéré le Soleil en sorte qu’il roule.
N’ont servi à rien l’éclair, ni le tonnerre, ni la nuée et la grêle que le démon avait semés.
Lorsque Taranis et le dragon ont combattu,
C’est le Libéral qui demeure vainqueur pour les temps à venir.
Ce qui marche et ce qui repose,
Ce qui est sans cornes et ce qui est cornu,
Taranis en es le roi,
Il tient la foudre dans ses bras :
En roi il commande aux peuples, il enveloppe ce monde comme la jante enveloppe les rais.
Ison son bissiet !
Prière lors du sacrifice :Taranis, Taureau, accompagné des druides.
Pour la joie, bois le metu tout ton soul, pour l’ivresse.
Fais couler dans ton ventre le flot de la liqueur.
Tu es des longtemps le roi des jus distillés.
D’accord avec les druides, ô Taranis, bois le metu, meurtrier du dragon, Héros, qui t’y connais.
Tue les ennemis, chasse les malveillants, et donne-nous de toute parts la sécurité.
Et au temps marqué, toi qui bois au temps marqué, bois, Taranis, avec les dieux tes amis, le metu que nous avons distillé.
Les druides a qui tu as donné leur part et qui t’ont suivi.
Tu vas tuer Natros, ils t’ont donné la force.
Ceux qui t’ont fortifié dans le combat contre les Uomorii, toi que trainent les chevaux bais, dans la recherche des vaches.
Maintenant que les druides sont pris d’enthousiasme pour toi, bois le metu, ô Taranis.
Le Taureau qui se fortifie en compagnie des druides, Taranis qui n’est pas avare et qui est l’instituteur divin, lui qui triomphe de tout, pour un nouveau secours.
Le fort qui donne la force, invoquons-le ici !
Ison son bissiet !