Je me suis aperçu récemment que les païens anglais (peut-être anglo-saxons, venant de Germanie) avaient une saison claire et une saison sombre, en effet leur année lunaire était divisée en deux parties, soit six mois d'hiver et six mois d'été. Leur hiver commençait vers octobre, et la célébration de la déesse Eostre, fête qui est devenu pâque (Ester), débutait vers avril. Nous pouvons remarquer des similarités avec le calcul du temps celtique.
Nous pouvons lire sur le chapitre XV "les mois anglais" du livre de Bede le Vénérable "le calcule du temps" les faits suivants :
" Le mois lunaire se nomme Monath" - celui des celtes se nomme Mid
"ils ajoutent un mois d’été supplémentaire auquel on donnait le même nom que le troisième mois". - Les celtes ajoutaient le treizième mois en précédent le mois de l'été et le mois de l'hiver.
"une année comportait deux saison, soit l’hiver et l’été, distribués de manière à ce que l’été comporte six mois et l’hiver comporte six mois". - L'année celtique comporte un mois de l'hiver et un mois de l'été, espacés de six mois chacun, soit Samonios et Giamonios.
"Par conséquent, le mois de Vuinter-fylleth se compose de deux mots, hiver et pleine lune, car cette lune indique le début de l’hiver / Octobre, Vuinter-fylleth / Vuinter-fylleth est un composé de hiver et pleine lune". La période sombre commence donc dès le mois d'octobre pour les anglais. Je ne sais pas si leurs mois commençait à la pleine lune ou si cette lune était un marqueur de célébration.
"Avril, Eostur-monath / Eostur-monath est maintenant connu comme étant le mois de Easter, c’est aussi le nom de la déesse Eostre, honnorée dans les festivals et donnant aussi son nom à la saison de Easter". Eostre est célébrée six mois après l'hiver et peut annoncer le retour le l'été anglais, c'est à dire la période claire. Nous parlons ici de la fête de Pâque, Ester, anciennement la fête de la déesse Eostre que l'on nomme aussi Ostara, laquelle incarne par ailleurs le printemps. Ce qui est un peu notre Belotenia.
Ce témoignage peut nous conforter dans l'idée que les anciens avaient bien une vision de l'année en deux parties, celle de l'hiver ou sombre, et celle de l'été ou claire, et dont les dates d'octobre et avril corroborent les nôtres de près vers novembre et vers mai.
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