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 Définition commune du druidisme

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bregwenn
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Fergus
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Fergus

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MessageSujet: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 13 Oct 2010 - 16:13

Dans un autre fil (Reconnaissance du néo-druidisme en Grande-Bretagne, dans le forum "Vie pratique"), nous avons abordé la question d'une définition commune du (néo-)druidisme.

Mon opinion (mais ce n'est qu'une opinion) est qu'il est impossible de trouver cette définition commune sans exclure tel ou tel groupe, tendance ou mouvement. D'abord, parce que beaucoup de (néo-)druides ont une définition qui leur est propre, et qui est très étroite. Sont-ils prêts à ouvrir leur critères au plus large ?

Je propose que chacun donne ici sa propre définition, en détaillant plusieurs catégories de critères :

1° Doctrine : Quels sont ou devraient être les croyances communes à tous les (néo-)druides aujourd'hui ? Ces croyances s'imposent-elles à tous, à la manière de dogmes, ou est-il possible d'en changer, d'en adopter certaines et pas d'autres, et donc d'en proposer de nouvelles ? Est-il possible d'être "druidisant" et d'appartenir à une autre tradition ?

2° Pratique : Quelles sont les pratiques minimales du (néo-)druide actuel, s'il y en a (initiations, rites de passage, rites saisonniers, prière, méditation...) ? Est-il possible d'être un "druidisant" sans pratiquer ? ou en pratiquant autre chose (christianisme, bouddhisme, hindouisme, franc-maçonnerie, voire yoga, reiki, arts martiaux orientaux, philosophie grecque...)

3° Sources : Existe-t-il un corpus de sources communes, auquel tous les (néo-)druides peuvent se référer ? Que comprend-il ? Que ne comprend-il pas ? A titre d'exemple : sources archéologiques antiques, sources gréco-romaines, littérature irlandaise, littérature galloise, littérature arthurienne, folklore et traditions populaires, littérature du néo-druidisme moderne type Barddas, etc...

4° Langue : Un (néo-)druide doit-il parler une langue celtique ? Y a-t-il une langue liturgique ? Si oui, laquelle ? Est-il possible de pratiquer dans une langue non-celtique ?

5° Implication dans la cité (pour ne pas dire : politique) : Le (néo-)druide doit-il, ou peut-il, s'impliquer dans la vie sociale ou politique en tant que tel, c'est-à-dire en tant que druide ? Dans quel type d'action ou de cause (environnement, droit des femmes, nationalisme, régionalisme, autre...) ?

Qui commence ?
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Deruos
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 13 Oct 2010 - 18:18

Tu poses de bonnes questions, Fergus !
Mais quelque chose manque, d'après moi.
Tu réduit (mais l'exercice est compliqué) par les catégories que tu proposes le néo-druidisme à des croyances, pratiques, langue ...
Il me semble que le druidisme , c'est aussi un ensemble de connaissances, de différentes connaissances : intellectuelles ou d'aspect intuitives. c'est avant tout un chemin, une initiation.
L'accès au réel, c'est celà qui fonde une religion ou une spiritualité. la capacité d'une religion ou spiritualité à amener le cheminant à percevoir le réel.
Si elle n'est que croyances ou rituels, elle n'est pas.
Qu'elles sont les connaissances sur le réel qu'acquierrent les druides dans leur initiation ?
sur les végétaux, sur les pierres, sur les hommes, sur les défunts, sur ce qui relie à l'autre monde, sur les divinités, sur ce qui fonde ce monde et le conduit, ...
La définition du druidisme ne commence t'elle pas par ce qu'il permet comme accès au réel, par ce qu'il permet de percevoir du monde que nous ne connaissons pas habituellement en tant que néophyte.
Bien sur , c'est plus compliqué à définir....

je voulais juste précisé cela car sinon on risque, selon moi, de manquer l'essentiel.

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 13 Oct 2010 - 18:31

Fergus a écrit:
Qui commence ?

Je me lance…
 
 
1° Doctrine :
La croyance minimale commune à tous les (néo)druides devrait se résumer en un petit credo, du style, je crois :
 
1- Que l’Ananmenon, « l’Innommé », est.
2- Qu’il est Triple dans son Unité, et multiforme dans ses manifestations, c’est-à-dire qu’il se manifeste en des Uassones, « hypostases », accessibles à notre raison humaine.
3- Que le Marobitus, « Macrocosme », et le Minoredio, « Microcosme », sont faits à l’image l’un de l’autre, comprenant trois plans : corporel et matériel, spirituel ou informel, animique et subtil.
4- Que l’esprit de l’Homme, qu’on appelle Anamon, « âme », est immortel.
5 - Que l’Homme à pleine conscience du bon et du mauvais avec liberté du choix
6 - Que toute créature, après une ou plusieurs incarnations et / ou « séjours » en plusieurs « mondes », seront résorbés dans l’Ananmenon, c’est-à-dire la Monade, Oinalion, tôt ou tard, et au plus tard ors d’une « fin du monde où seuls l’eau et le feu régneront », considérée comme un « renouvellement » ou une « reconstruction ».
7 - Que l’Homme tend à la perfection par la pratique des trois Devoirs primordiaux : honorer les dieux, ne rien faire de mal et cultiver le courage viril.
 
Bien entendu, l’interprétation dans le détail de ce credo est laissé à l’entière liberté du dévot, mais un minimal doctrinal est recommandé.
 
2° Pratique :
Les pratiques minimales du (néo)druide sont internes et externes.
 
1- Les rites internes au collège comprennent les rites de passages de grade et le travail en commun sur la matière celtique.
2- Les rites externes ou saisonniers : Trinoxtion samoni, Ambiuolcato, Belotennia et Luginaissatis, Diolcatoi et tous les cinq ans la Lugouos
3- Les rites individuels comme la Comarca Beleni (rites des crépuscules), les prières aux dieux et la méditation.
4- Les rites familiaux, Nouubrita (reconnaissance), Anmenaxto (attribution du nom), Adrectintecto (entrée dans le clan), Toambiuedma (mariage) et Marutuons (funérailles)
 
Perso je ne pense pas que l’on puisse être « druidisant » et pratiquer une autre religion que celle de son ethnie. Il va sans dire que nous pouvons sans problème discuter, échanger et comparer nos réflexions avec les autres.
 
3° Sources :
Les sources communes… pour ma part, se sont les sources archéologiques, les sources gréco-romaines, la littérature celtique (irlandaise, galloise), la littérature védique (en tant que vestiges indo-européen) et le folklore populaire.
 
4° Langue :
Je crois, mais cela n’implique que moi, qu’il serait juste qu’un druide connaisse le Celtique ancien et l’utilise comme langue liturgique. Bien entendu, pour l’instant, utilisons notre langue vernaculaire.
 
5° Implication dans la cité :
Si l’on suit l’exemple de nos illustres prédécesseurs, le (néo)druide peut, s’il le désire, s’impliquer dans la vie sociale et politique de son village. Mais cela n’est pas une obligation.
 
 
Voilà pour un premier jet...

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 13 Oct 2010 - 20:16

ça me parle ce que tu as dit Hervé.
Merci
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Fergus

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyJeu 14 Oct 2010 - 14:43

Hervé a écrit:
Tu poses de bonnes questions, Fergus !
Mais quelque chose manque, d'après moi.
Tu réduit (mais l'exercice est compliqué) par les catégories que tu proposes le néo-druidisme à des croyances, pratiques, langue ...
Il me semble que le druidisme , c'est aussi un ensemble de connaissances, de différentes connaissances : intellectuelles ou d'aspect intuitives. c'est avant tout un chemin, une initiation.
L'accès au réel, c'est celà qui fonde une religion ou une spiritualité. la capacité d'une religion ou spiritualité à amener le cheminant à percevoir le réel.
Si elle n'est que croyances ou rituels, elle n'est pas.
Qu'elles sont les connaissances sur le réel qu'acquierrent les druides dans leur initiation ?
sur les végétaux, sur les pierres, sur les hommes, sur les défunts, sur ce qui relie à l'autre monde, sur les divinités, sur ce qui fonde ce monde et le conduit, ...
La définition du druidisme ne commence t'elle pas par ce qu'il permet comme accès au réel, par ce qu'il permet de percevoir du monde que nous ne connaissons pas habituellement en tant que néophyte.
Bien sur , c'est plus compliqué à définir....

je voulais juste précisé cela car sinon on risque, selon moi, de manquer l'essentiel.

Ton point de vue est intéressant.
Je suis d'accord avec toi : toute voie spirituelle doit être avant tout une voie vers la Connaissance, et j'aime quand tu parles de chemin vers le réel - même si j'emploie plutôt le mot de "vérité", mais c'est une question de convention.

Oui, toute "tradition" qui ne mène pas à la Connaissance n'est que superstition. Mais quelle connaissance ?

Tu parles de végétaux, de pierres, d'hommes, de défunts, etc. Nous sommes encore dans le domaine du savoir, ou plutôt des savoirs, c'est-à-dire de quelque chose qui peut s'apprendre dans les livres ou à l'école. Ces savoirs ne valent que s'ils sont mis au service de la recherche de la Connaissance. Ce sont des doigts qui indiquent la lune.

La vraie Connaissance (gnosis) ne peut pas se transmettre par les mots. C'est à chacun de la trouver en soi, et toutes les traditions authentiques ne sont que des moyens, des chemins vers le centre immobile de la roue (Mog Ruith). Cette Connaissance, il est impossible d'en parler, de la décrire : quand on y accède, on le sait, c'est tout. Elle dépasse le champ des savoirs, elle dépasse l'individualité humaine. Celui qui s'en prévaut montre qu'il ne l'a pas atteinte. Reste alors à aider d'autres cheminants à l'atteindre par eux-mêmes.

Je crois que la "matière" celtique offre des outils réels pour un cheminement intérieur vers la Vérité. Peut-être est-ce là la seule définition commune du druidisme...

La Vérité elle-même, en tout cas, n'est pas celtique, ni chrétienne, ni juive, ni bouddhiste ou musulmane, ni païenne ni monothéiste. Elle est, c'est tout. Elle ne prend une couleur déterminée que dans le cadre d'un chemin pour l'atteindre. Chaque chemin est un point de vue, comme on parlerait de points de vue vers le sommet de la montagne. Différents points de vue, un seul sommet.
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bregwenn
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyJeu 14 Oct 2010 - 15:11

Tout à fait d'accord avec Fergus , Iolo aurait dit :
Il y a trois unités primitives : un dieu, une vérité et un point de liberté où s'équilibrent toutes oppositions.
Pour peu qu'on entende par dieu "divinité, principe divin" et non pas l'expression d'un monothéïsme fermé qui sait si l'être vivant cheminant vers la connaissance n'est pas justement ce point de liberté ?
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Dubicattos

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyVen 15 Oct 2010 - 7:41

Et si avant de rentrer dans le détail, vous commenciez par répondre tout simplement aux questions… vous peaufinerez après, non ?
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Fergus

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyVen 15 Oct 2010 - 16:55

Cher Auetos,

Merci de ta réponse précise. Concernant la doctrine (1°), je voudrais faire quelques remarques.

Les points 1 à 5 sont parfaitement conformes à la plupart des doctrines traditionnelles, en particulier avec la doctrine chrétienne.

- Malgré l'emploi du "néo-celtique" reconstitué, on distingue très facilement le Dieu Un mais Triple (ce qui rappelle évidemment la Trinité chrétienne, mais aussi, par exemple, les théosophistes du XVIII° siècle comme Martinès de Pasqually ou L.-C. de Saint-Martin, pour qui Dieu est Un mais se manifeste triplement, par exemple sous la forme Sagesse-Force-Beauté...). La notion d'hypostases est tout à fait conforme au christianisme.
- La notion d'homme-microcosme de l'univers-macrocosme (point n° 3) est classique.
- Celle d'âme immortelle (point n° 4) existe dans toutes les religions, ou presque.
- La notion de libre-arbitre (point n° 5) est particulièrement caractéristique du christianisme.
- Avec le point n° 6, et la notion de réincarnation (à définir précisément), on semble s'éloigner du christianisme, mais il faut savoir que cette hypothèse a toujours été présente, à la marge, dans les courants hoétérodoxes du christianisme, notamment gnostiques. Voir l'excellent livre de Jean-Pierre Schnetzler, De la mort à la vie (éd. Dervy). quant à la pratique des "trois devoirs primordiaux" ("honorer les dieux, ne rien faire de mal et cultiver le courage viril"), il suffit de remplacer "les Dieux" par "Dieu" pour se trouver en plein moyen-âge chevaleresque et chrétien.
Question subsidiaire : les femmes, elles aussi, doivent elles "cultiver le courage viril" ?

La catégorie Pratiques (2°) est d'une précision redoutable. Tous les rites que tu cites, ou presque, sont tirés de l'hindouisme védique, qui n'est pas le druidisme antique, même s'il s'agit d'une tradition cousine. A 2000 ans et 10 000 km près.
La précision de ces rites aux noms néo-celtiques reconstitués me laisse penser qu'on est mal partis pour trouver une définition commune du (néo-)druidisme.
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Eber
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyVen 15 Oct 2010 - 19:45

Exercice redoutable. Allons y


Citation :
1° Doctrine : Quels sont ou devraient être les croyances communes à tous les (néo-)druides aujourd'hui ? Ces croyances s'imposent-elles à tous, à la manière de dogmes, ou est-il possible d'en changer, d'en adopter certaines et pas d'autres, et donc d'en proposer de nouvelles ? Est-il possible d'être "druidisant" et d'appartenir à une autre tradition ?

J'aurais tendance à prendre le problème à l'envers. Même si je peux adhérer à un l'énoncé" traditionnel que propose Auetos. Je pense que l'esprit du druidisme souffle d'abord à travers ses symboles et ses mythes. ceux ci parlent à notre âme autrement dit résonnent avec un certain nombre de contenus dont nous n'avons pas forcément conscience. C'est comme ceci qu'opèrent les symboles. Ces résonances se traduisent ensuite en mots, concepts, actualisations..Bref aboutissent à un corpus doctrinal qui se trouve à l'intersection entre ce qui vit , l'esprit, le sens et ce qui se manifeste, la doctrine, la lettre, la forme.
Je ne crois pas qu'un dogme soit éternel , il doit être adapté à un langage, une époque , une culture. Il nous serait je pense totalement impossible d'appliquer voir même de comprendre une doctrine druidique ancienne. Du moins dans sa complexité et ses implications. Cette relativité de la doctrine ne signifiant pas pour moi que tout se vaut et son contraire. Mais plutôt que la forme évolue entre sens et environnement.

Est il possible d'être druidisant et d'appartenir à une autre tradition ? C'est souvent le cas. Je pense que dans ce cas le druidisme est vécu comme une technique d'épanouissement personnel pas comme une "Tradition" à part entière. Cela va mener vers un syncrétisme un peu hasardeux parce qu'immanquablement nous aurons tendance à habiller l'esprit avec des vêtements qui ne lui conviennent pas forcément . Possible mais à mon sens pas souhaitable?

Citation :
2° Pratique : Quelles sont les pratiques minimales du (néo-)druide actuel, s'il y en a (initiations, rites de passage, rites saisonniers, prière, méditation...) ? Est-il possible d'être un "druidisant" sans pratiquer ? ou en pratiquant autre chose (christianisme, bouddhisme, hindouisme, franc-maçonnerie, voire yoga, reiki, arts martiaux orientaux, philosophie grecque...)

Les pratiques "a minima" .
Cela suppose que nous soyons d'accord sur ce qu'est une voie spirituelle traditionnelle
Sur les rites, je pense qu'ils sont une déclinaison des mythes, une actualisation . La question du temps ( rites saisonniers) de l'espace, ( rites topiques), les questions cosmogoniques...engendrent des rites ; 4 , 8, 12, 30 fêtes.. Cela a de l'importance en fonction du mythe qui sous-tend cette organisation. Sinon c'est un peu du théâtre ?
Mais une voie "complète" peut aussi poser un cheminement gradué. Voie de transformation, ou initiatique.. Cela suppose que l'Homme est perfectible ou qu'en tous cas qu'il a vocation à se transformer, peut être à grandir, à s'individuer ?
Donc cela suppose des rites initiatiques
Une voie complète peut aussi s'intéresser aux passages traditionnels, à ce qui a trait aux reconnaissances sociales, rites de réception, rites de mariage, de puberté, élévations à un grade etc..
Une voie complète peut aussi s'intérresser à nos problématiques quotidiennes, nos interrogations, nos souffrances, nos mal-être et peut donc générer des rites propitiatoires, magiques, d'harmonisation, etc etc..
C'est très exactement ce que font la plupart des religions organisées

Est-il possible d'être druidisant sans pratiquer ? Je n'y vois guère d'intérêt ? Encore faut il s'entendre sur le contenu d'une pratique. Mais druidisant sans pratique me semble improbable. En revanche je n'ai pas d'expérience de druidisant qui n'auraient aucune pratique. A l'inverse Druidisant et pratiquer autre chose revient à la question du dessus ..et je rajouterais que le besoin de faire autre chose est peut être lié à un défaut de réponse du druidisme à certaines questions. Ou peut être aussi au fait que nous aimons bien consommer des fruits exotiques.
Je m'interroge quand même sur un druidisant pratiquant une des trois religions du livre. Non parce que le druidisme s'y opposerait mais parce qu'il ne me semble pas que ces religions là admettent une double appartenance.


Citation :
3° Sources : Existe-t-il un corpus de sources communes, auquel tous les (néo-)druides peuvent se référer ? Que comprend-il ? Que ne comprend-il pas ? A titre d'exemple : sources archéologiques antiques, sources gréco-romaines, littérature irlandaise, littérature galloise, littérature arthurienne, folklore et traditions populaires, littérature du néo-druidisme moderne type Barddas, etc...

Tout ceci fait partie du fond culturel commun à tous les druidisants ( Voilà une chose commune ) .. Et là se décline sous diverses formes le mythe celtique parfois de façon fort dégradée d'ailleurs.
Je pense que la littérature irlandaise, galloise, arthurienne et peut être des auteurs comme Rabelais .. constituent une de nos sources pour aborder le mythe celtique. Avec d'autres comme le folklore.

La façon dont nous lisons et décryptons le mythe est peut être une façon de définir le mot "tradition" druidique


Citation :
4° Langue : Un (néo-)druide doit-il parler une langue celtique ? Y a-t-il une langue liturgique ? Si oui, laquelle ? Est-il possible de pratiquer dans une langue non-celtique ?

C'est la problématique de la langue sacrée. le fait est que beaucoup de religions ont une langue sacrée, que les "locuteurs " ne comprennent pas toujours d'ailleurs. Donc je dirais qu'un Druide aura sans doute quelque avantage à parler une langue sacrée. Doit-il parler une langue celtique .. Le "doit" me gène. Mais cela me paraît presque "naturel" d'essayer. Pour ma part avec toutes les lacunes qu'il peut y avoir dans ce qui nous reste de cette langue, j'aime bien bredouiller quelques mots gaulois.



Citation :
5° Implication dans la cité (pour ne pas dire : politique) : Le (néo-)druide doit-il, ou peut-il, s'impliquer dans la vie sociale ou politique en tant que tel, c'est-à-dire en tant que druide ? Dans quel type d'action ou de cause (environnement, droit des femmes, nationalisme, régionalisme, autre...) ?

Comment est ce que le mythe druidique se projette sur le social. Sur un champ moral ou éthique ? De là découle une position de vie ? De là un discours social ? Donc politique.
C'est une question de cohérence non ?
Un Druidisant doit il obligatoirement militer pour ou contre quelque chose ? Je ne pense pas.




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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptySam 16 Oct 2010 - 0:48

Bien, ce genre de charte a déjà été tenté moultes fois, tentons encore.
Globalement, Auetos a à peu près résumé ce que j'en demanderais.

@Eber, point no4 : oui.
La langue est le vecteur de la formulation de la pensée. A ce titre, pratiquer une langue d'origine celtique est indispensable pour appréhender le monde à la mode gauloise. Est-ce indispensable dans le druidisme contemporain ? (je réponds obtusément par l'affirmative).

@Eber, point no5 : un Druide milite pour le respect de la vie et l'évolution de l'humain, en celà il s'oppose à la destruction inconsidérée de toute forme de vie, à l'avilissement de l'homme comme marchandise économique, et à la bêtise du libéralisme (l'entendre à la française) qui érige la loi de la jungle au sommum du développement humain, alors que c'en est la pire régression. Fabriquer des héros, certes, mais dans le respect des lois. Est-ce clair ?
Celà dit, sache qu'il y a plus de 2000 ans, les Druides se seraient déjà disputé pour des considérations semblables.
Donc avant d'aborder ces questions, on répondra simplement que oui, le Druide est impliqué dans la vie sociale des clans et des royaumes. Comment : à chacun selon son intime conviction, d'initié.

@Fergus, "La catégorie Pratiques (2°) est d'une précision redoutable. "
Oui. Mais c'est aussi ce qui peut (doit) rassembler les druides.

@Fergus, point no 1 : la religion chrétienne ne s'apparente pas aux doctrines traditionnelles, puisqu'elle est révélée. D'autre part, que beaucoup de points avancés se retrouvent dans la religion christique, c'est un peu normal, puisque cette dernière a pas mal puisé (en contradiction au fait de révélation ?) dans les anciennes traditions cultuelles.
Parles de réincarnation aux catholiques pratiquants comme je l'ai fait parfois, tu verras qu'on est loin d'être sur la même longueur d'onde. Ne transforme pas la chrétienté en ce que tu souhaiterais qu'elle soit, regarde la telle qu'elle est. Elle serait à l'image de ce qu'on se fait du druidisme, nous ne serions pas là.
Quant à honorer les Dieux, je pense qu'il faille distinguer les fidèles du clergé. Ici nous causons Druides, pas peuple laïc. Que le druide honore les Dieux de son Panthéon, quoi de plus normal ? S'il veut honorer Bouddha, Moïse, Abraham ou Le Christ, il se fait Bouddhiste Juif ou Chrétien.


@Auetos, point no1: Pour les autres points 7 du 1, je suis aussi comme Fergus, assez dubitatif.
- Pour le point 2 du 1, que l'inconnaissable ( innommé car innommable, innommable car inconnaissable, inconnaissable à notre humanité) soit triple dans son unité, est une gageure du fait même qu'il soit inconnaissable. D'autre part nous avons une vision ternaire du monde dans notre environnement à 4 dimensions (inclus le temps), il est fort probable que nous en aurons une autre dans un monde où la notion du temps sera différente et la notion d'individu élargie (soit en Gwenved).

@Auetos, point no2, suivre un calendrier commun pour les rituélies ?

@Auetos, point no3, que faire des transmissions claniques ou orales ?

@Auetos, point no5, rares sont les druides ermites. Même les religieux dans leurs couvents s'occupent à prier pour que le monde aille dans leur sens.

Voilà, bonne initiative cependant, bonne nuit.
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptySam 16 Oct 2010 - 11:29

Ce sur quoi il est facile de s'entendre techniquement c'est que la pensée qui rassemble est la même que la pensée qui divise

Je pense que cette affirmation mérite un minimum d'illustration


Par exemple :affirmer que pratiquer une langue d'origine celtique est indispensable ( avec quel niveau de maîtrise ? ) Rassemble les linguistes et éloigne ceux qui ne possèdent pas cette langue. Quel sont les avantages ou non de ces inclusions exclusions.
Etc etc..

Par expérience il est possible de trouver des terrains d'entente avec des Druides /groupes même très différents, avec des postulats différents, des pratiques différentes ..Qu'est ce qui fait que c'est possible ?
A cette heure cela tient encore un peu du mystère. Peut être une certaine forme de tolérance, peut être aussi parce que nous utilisons les mêmes symboles, et faisons référence aux mêmes mythes.
Alors certainement cela suppose pas mal de "mesure" en particulier lorsque nous passons du particulier au général. Dire par exemple "un Druide doit ..." est toujours risqué. C'est une des raisons pour lesquelles j'abuse des points d'interrogation.

Par exemple, je fréquente avec bonheur un certain nombre de Druides voir de groupes druidiques aux sensibilités particulières et pour une grosse majorité d'entre eux je ne leur ai jamais demandé s'ils étaient pour , contre, à coté , au dessus ou en dessous de la mondialisation, du libéralisme économique ou d'autre sujets brûlants de notre actualité. Je pourrais même prendre le pari que des personnes qui s'entendent de façon tout à fait fraternelle par ailleurs pourraient s'écharper sur des questions politico-émotionnelles.

En revanche je suis absolument en accord avec le " à chacun selon son intime conviction, d'initié"

Une charte trop enfermante serait à la fois un instrument de cohésion et un instrument d'exclusion. Il y a quelque temps nous avions parlé d'une charte avec Auetos. En toute honnêteté je n'avais jamais réellement éprouvé le besoin d'en construire une. Sauf que , la question de la charte étant importante à ses yeux j'ai réfléchi à une formulation qui serait acceptable à mes yeux et acceptable aux siens. Sans perte de sens mais en ouvrant le sens
L'exercice est intéressant en soi . Cela dit est ce qu'une charte est un préalable pour un rassemblement plus vaste ?
Ce n'est effectivement pas la première tentative et que lorsque des obstacles se placent devant nous de façon répétée, il y a peut être lieu de se demander s'il n'y aurait pas un autre chemin ?

Encore un point d'interrogation .



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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptySam 16 Oct 2010 - 12:03

Syd a donné une bonne méthode qu'est le QCM mais je crois que l'on s'est écarté de cet outil qui nécessite d'être structuré dans la démarche pour qu'il fonctionne. Autrement, il n'aura comme résultat qu'une joute d'idées qui ne rassemblera pas et n'aura aucun résultat.

Pour réussir un QCM, il faut :

- Trouver les bonnes questions pour permettre la meilleur définition possible et ne rien oublier, ce qui, il me semble, a été un peu vite réglé.

- Donner des réponses sur le même questionnaire pour ne pas opposer les résultats mais les unir, créant une dynamique, un travail d'équipe. Il faut donc donner ses réponses sans critiquer ce que les autres ont dit, créant une liste de toutes les idées de chacun.

- Une fois que le QCM contient toutes les questions et toutes les réponses, il faut que chacun donne son avis, pour chaque ligne, non seulement par un "oui" et par un "non" mais aussi par un "je ne suis pas en résonance mais cela ne me dérange pas que cela en fasse partie".

- Pour finir, une fois après avoir dégagé les quelques points unanimes, il peut y avoir une discussion sur les points qui divisent mais cela aura créé un socle de départ.
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Auetos
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyDim 17 Oct 2010 - 14:45

Ok pour le QCM... qui s'y colle ?

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Fergus

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyDim 17 Oct 2010 - 15:00

Ce fil de discussion, initié par moi, est bien mal parti : alors que le but était de trouver une définition commune du (néo-)druidisme, qui puisse rassembler toutes les tendances présentes sur le marché, chacun y va de ses convictions et de sa définition particulière.

Quand est-ce qu'on "rassemble ce qui est épars" ?
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Eber
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyDim 17 Oct 2010 - 16:08

Bon : Je tente l'affaire sous un angle généraliste

Point Un: le druidisme est une voie spirituelle qui s'appuie sur des mythes et des symboles dont la nature "celtique" est avérée ou "probable"

Point deux : Le druidisme s'attache à actualiser et manifester ces mythes et symboles par le rite .

Point trois: le druidisme est une voie spirituelle et initiatique, occidentale et authentique. Qui se suffit à elle même


Dernière édition par Eber le Lun 18 Oct 2010 - 21:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyDim 17 Oct 2010 - 17:58

Fergus a écrit:
La catégorie Pratiques (2°) est d'une précision redoutable. Tous les rites que tu cites, ou presque, sont tirés de l'hindouisme védique, qui n'est pas le druidisme antique, même s'il s'agit d'une tradition cousine. A 2000 ans et 10 000 km près.
La précision de ces rites aux noms néo-celtiques reconstitués me laisse penser qu'on est mal partis pour trouver une définition commune du (néo-)druidisme.

Mais pas du tout...
 
Tout transparait dans les "mésaventures" de Lleu Llaw Gyffes. Dans un premier temps, sa mère ne veut pas le reconnaitre, puis elle ne veut pas lui donner de nom, et arrivé en âge de combattre elle ne veut pas l'armer. De même elle refuse qu'il se mari... nous avons là toutes les étapes de la vie d'un jeune homme.
 
Ainsi nous pouvons dire, sans trop nous tromper, que chez les Celtes aussi ces étapes de la vie, Nouubrita (reconnaissance), Anmenaxto (attribution du nom), Adrectintecto (entrée dans le clan), Toambiuedma (mariage) et Marutuons (funérailles) étaient respectées.
 
Citation :
Question subsidiaire : les femmes, elles aussi, doivent elles "cultiver le courage viril" ?

Cette question me fut déjà posée sur un autre post. Voici ma réponse :
« Cultiver le courage viril ». Cette exaltation du courage dans la bouche de philosophes peut nous étonner. Pourtant, ce ne devrait pas être le cas. Il s’agit aussi bien du courage « physique » que du courage moral. Cette injonction est relative à la conduite générale de l’individu face aux aléas de la vie. L’Homme est invité à prendre son destin en main, avec courage et force morale. Toute son attitude, face aux évènements doit être modelée par Le courage.
 
Le courage, l’audace, n’est pas la bravade, et la forfanterie n’est pas une qualité mais un défaut.
 
Face à l’adversité, l’Homme doit se battre et vaincre. C’est sa force morale qui doit exercer son pouvoir sur la souffrance physique et mentale. Etre brave, c’est aussi faire son devoir où la vie nous a placé, que ce soit au sein de notre famille, avec nos amis et nos relations, dans notre travail, etc. mais c’est aussi et surtout être courageux, être prêt à mourir avec dignité et vaillance pour son honneur et ses convictions.
 
Etre courageux, audacieux ou brave est une attitude de tous les instants, mais cette qualité ne signifie pas une quelconque agressivité, bien au contraire. Le courage ou la bravoure implique la force et la force peut permettre la bienveillance, chose presque impossible à la faiblesse.
 
Mais si « courage viril » heurte votre sensibilité nous pouvons remplacer cette dernière injonction par « s’exercer à la bravoure ». ainsi nous inclurons aussi bien les femmes que les hommes…"
 
https://druuidiacto.1fr1.net/vie-pratique-f9/reconnaissance-officielle-du-druidisme-t231.htm

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyDim 17 Oct 2010 - 18:22

Avec respect, Auetos, pourriez-vous rajouter vos propositions sur celles qu'Eber a déjà faîtes ?
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMar 19 Oct 2010 - 14:09

skindianat a écrit:
@Auetos, point no1: Pour les autres points 7 du 1, je suis aussi comme Fergus, assez dubitatif.
- Pour le point 2 du 1, que l'inconnaissable ( innommé car innommable, innommable car inconnaissable, inconnaissable à notre humanité) soit triple dans son unité, est une gageure du fait même qu'il soit inconnaissable. D'autre part nous avons une vision ternaire du monde dans notre environnement à 4 dimensions (inclus le temps), il est fort probable que nous en aurons une autre dans un monde où la notion du temps sera différente et la notion d'individu élargie (soit en Gwenved).

Je suis bien d'accord avec vous. D'ailleurs je me suis exprimé là-dessus sur le post suivant
 
Citation :
@Auetos, point no2, suivre un calendrier commun pour les rituélies ?

Ce serait l'idéal... mais vu tous les désagrément que cela occasionne, j’en suis arrivé à me dire que chacun pourrait garder le sien mais, par contre, qu’il nous faudrait impérativement célèbrer en même temps.
 
Comment ?
 
Nous savons, d’après la plaque de Coligny, que les Trinoxtion samoni ont lieu aux ~ du D.Q. de lune le plus proche du coucher des Pléiades (soleil en scorpion ou balance), que Ambiuolcato est célébrée 76 jours après les Trinox Samoni, soit aux ~ du P.Q. de lune (soleil en verseau ou capricorne), que les Belotennia se font en P.L. lorsque le soleil est dans le taureau et que l'ouverture de la Luginaissatis se proclame à la P.L. lorsque le soleil est dans le lion pour une durée de 19 jours. Le reste...
 
Ce système à, si ce n'est l'adoption d'un calendrier unique, du moins le mérite de satisfaire tout le monde. Chacun repartira avec son calendrier et, malgré tout, nous célèbrerons tous ensemble aux mêmes dates.
 
Citation :
@Auetos, point no3, que faire des transmissions claniques ou orales ?

Les partager avec les autres.

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMar 19 Oct 2010 - 14:12

Meshtemek a écrit:
Avec respect, Auetos, pourriez-vous rajouter vos propositions sur celles qu'Eber a déjà faîtes ?

Je souscrit aux définitions d'Eber. Que rajouter...
 
Le Druidisme est recherche sapientale, manière d'approcher et d'aimer le Vrai et le Beau et de comprendre l'Univers ?

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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:34

Ce que je voulais dire, c’était que :

Le premier énumère ses propositions pour chaque question
Le deuxième fait un copier coller du premier et y rajoute les siennes
Le troisième fait un copier coller du post comportant les propositions des deux premiers et rajoute les siennes.
.
.
.
Pour finir par avoir toutes les propositions réunies au dernier post.

Mais laissez tomber…
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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 27 Oct 2010 - 9:39

Meshtemek a écrit:
Syd a donné une bonne méthode qu'est le QCM mais je crois que l'on s'est écarté de cet outil qui nécessite d'être structuré dans la démarche pour qu'il fonctionne.

Le QCM est un outil très puissant dans le monde de la communication et de la formation. Le jeu des questions fermées évite les évasions et les hors sujets ….et permet un jeu d’entonnoir qui me semblait intéressant dans notre contexte
Je me demande pourquoi ça marche dans tous les domaines sauf pour le Druidisme pale

Ce qui est difficile pour moi dans les réponses à donner c’est que d’un coté il y a ma manière de pratiquer le Druidisme, sur laquelle je ne me fais aucune concession par ce que c’est ma « foi » … (ce que certains comprennent comme de la dictature) et de l’autre le fait que j’accepte tout à fait que les autres, « dans leur contexte » pratiquent des choses très éloignées (c’est mon coté diplomate et respectueux). Je ne sais pas qui de moi doit répondre à ces questions, le dictateur ou le diplomate …

Le but serait de pouvoir faire un « état des lieux » de ce qui est, pas de ce que l’on voudrait qu’il soit.
et de voir « où » ça va trop loin, où ça déborde et où on ne peut pas intégrer (par exemple je n’arrive pas à intégrer que soit « druidiques » des héros de Star Treck)

Point Un:
Eber ; le druidisme est une voie spirituelle qui s'appuie sur des mythes et des symboles dont la nature "celtique" est avérée ou "probable"
Syd : oui pour moi aussi c’est une évidence, le B.A.BA

Point deux :

Eber : Le druidisme s'attache à actualiser et manifester ces mythes et symboles par le rite .
Syd : encore une évidence, sans même entrer dans le détails

Point trois:

Eber : le druidisme est une voie spirituelle et initiatique, occidentale et authentique. Qui se suffit à elle-même
Syd : c’est une voie occidentale et authentique, qui se suffit à elle-même, voilà qui est suffisamment clair pour moi


==== Si je reprends le premier post :

1° Doctrine : Quels sont ou devraient être les croyances communes à tous les (néo-)druides aujourd'hui ? Ces croyances s'imposent-elles à tous, à la manière de dogmes, ou est-il possible d'en changer, d'en adopter certaines et pas d'autres, et donc d'en proposer de nouvelles ? Est-il possible d'être "druidisant" et d'appartenir à une autre tradition ?

Plusieurs questions ici. Les croyances communes , Source celtique des croyances
Dogmes ? Comment cela serait-il possible ?
Mais des axes de travail ? Oui, des choix qui sont différents suivants les collèges …
Appartenir à autre chose en même temps ? Pour moi c’est impossible, mais je comprends que d’autres le conçoivent

2° Pratique : Quelles sont les pratiques minimales du (néo-)druide actuel, s'il y en a (initiations, rites de passage, rites saisonniers, prière, méditation...) ? Est-il possible d'être un "druidisant" sans pratiquer ? ou en pratiquant autre chose (christianisme, bouddhisme, hindouisme, franc-maçonnerie, voire yoga, reiki, arts martiaux orientaux, philosophie grecque...)
Pratiques minimales ? Non, cela peut se passer dans sa seule âme
Moi je ne mélange pas, ou vraiment à l'insu de mon plein gres :-)
Mais tant de Druides font autre chose en même temps (Runes, Yoga ...) qu'il me semble incontournable d'en tenir compte et de le respecter - chez eux


3° Sources : Existe-t-il un corpus de sources communes, auquel tous les (néo-)druides peuvent se référer ? Que comprend-il ? Que ne comprend-il pas ? A titre d'exemple : sources archéologiques antiques, sources gréco-romaines, littérature irlandaise, littérature galloise, littérature arthurienne, folklore et traditions populaires, littérature du néo-druidisme moderne type Barddas, etc...


Là aussi pour moi les sources sont précises, mais je suis contentes que d’autres fassent autrement car ils font alors ce que je n’ai pas le temps ou l’envie de faire. Un seul être ne pourra de sa vie retrouver tout l’antique héritage qui a demandé des milliers d’années pour se mettre en place + deux mille ans de sommeil … Ce que fait l’autre n’est alors pas « contre » ce que l’on fait soi, mais un « avec »
Un cherche dans la matière védique, l’autre dans la matière médiévale, un autre encore dans l’alchimie, un autre etc. Quelle richesse « commune » !

4° Langue : Un (néo-)druide doit-il parler une langue celtique ? Y a-t-il une langue liturgique ? Si oui, laquelle ? Est-il possible de pratiquer dans une langue non-celtique ?

Qui peut prétendre pratiquer sans erreurs et couramment une langue celtique et encore plus ancienne ? Même les plus grands spécialistes laissent des points ? entre certaines de leurs lignes d’étude. N’empêche que c’est excellent que certains se donnent la peine de farfouiller afin d’ouvrir des pistes de réflexions (non pas faire des dogmes) à partir de l’étude de la langue dont nous savons tous l’importance …
Je me souviens de l’obligation de parler breton pour entrer dans certains cercles druidiques il y a quelques 30 ans, je n’ai pas trouvé cela constructif …

5° Implication dans la cité (pour ne pas dire : politique) : Le (néo-)druide doit-il, ou peut-il, s'impliquer dans la vie sociale ou politique en tant que tel, c'est-à-dire en tant que druide ? Dans quel type d'action ou de cause (environnement, droit des femmes, nationalisme, régionalisme, autre...) ?

Bé c’est le Druide que ça regarde …. A titre personnel, pour la bonne raison que certains sont à l’aise dans ce rôle et d’autres non …


========================


De fait cet exercice est très éclairant. Il me fait penser qu’au lieu de chercher à nous convaincre les uns les autres que chacune de nos spécificités sont les bonnes, ce qui est intéressant c’est justement ces spécificités. Que l’ensemble du réseau druidique est une richesse incomparable justement parce que nous avons chacun nos spécificités. Je n’ai plus de rêve à ce sujet mais je pense toujours qu’il serait magnifique de pouvoir répondre aux demandes des gens en les orientant en fonction de leurs attentes – sans jugement de valeur. Etre tout aussi capable de rediriger les gens vers « autre chose » si telle est leur attente, cet autre chose pouvant être le New Age et le Star Treck religion. Ce qui serait important – c’est de devenir DES interlocuteurs … Ce qui compte c’est que ces pôles existent et qu’ils permettent un « paysage » druidique et non pas Un Druidisme.

Le rêve d’avoir un contact druidique dans chaque « Brogi » pour unir les couples, baptiser les enfants, enterrer nos morts, célébrer … m’amène à la question de savoir si le Druidisme c’est ça ou détenir des secrets magiques égocentriques ? Mais je m’égare et je sors du sujet …


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MessageSujet: Re: Définition commune du druidisme   Définition commune du druidisme EmptyMer 27 Oct 2010 - 18:43

Meshtemek a écrit:
… pourriez-vous rajouter vos propositions sur celles qu'Eber a déjà faîtes ?

1° Doctrine : Quels sont ou devraient être les croyances communes à tous les (néo-)druides aujourd'hui ? Ces croyances s'imposent-elles à tous, à la manière de dogmes, ou est-il possible d'en changer, d'en adopter certaines et pas d'autres, et donc d'en proposer de nouvelles ? Est-il possible d'être "druidisant" et d'appartenir à une autre tradition ?

Auetos : La croyance minimale commune à tous les (néo)druides devrait se résumer en un petit credo, du style, je crois :

1- Que l’Ananmenon, « l’Innommé », est.
2- Qu’il est Triple dans son Unité, et multiforme dans ses manifestations, c’est-à-dire qu’il se manifeste en des Uassones, « hypostases », accessibles à notre raison humaine.
3- Que le Marobitus, « Macrocosme », et le Minoredio, « Microcosme », sont faits à l’image l’un de l’autre, comprenant trois plans : corporel et matériel, spirituel ou informel, animique et subtil.
4- Que l’esprit de l’Homme, qu’on appelle Anamon, « âme », est immortel.
5 - Que l’Homme à pleine conscience du bon et du mauvais avec liberté du choix
6 - Que toute créature, après une ou plusieurs incarnations et / ou « séjours » en plusieurs « mondes », seront résorbés dans l’Ananmenon, c’est-à-dire la Monade, Oinalion, tôt ou tard, et au plus tard ors d’une « fin du monde où seuls l’eau et le feu régneront », considérée comme un « renouvellement » ou une « reconstruction ».
7 - Que l’Homme tend à la perfection par la pratique des trois Devoirs primordiaux : honorer les dieux, ne rien faire de mal et cultiver le courage viril.

Bien entendu, l’interprétation dans le détail est laissé à l’entière liberté du dévot, mais un minimal doctrinal est recommandé.

Eber : J'aurais tendance à prendre le problème à l'envers. Même si je peux adhérer à l’énoncé" traditionnel que propose Auetos. Je pense que l'esprit du druidisme souffle d'abord à travers ses symboles et ses mythes. ceux ci parlent à notre âme autrement dit résonnent avec un certain nombre de contenus dont nous n'avons pas forcément conscience. C'est comme ceci qu'opèrent les symboles. Ces résonances se traduisent ensuite en mots, concepts, actualisations.. Bref aboutissent à un corpus doctrinal qui se trouve à l'intersection entre ce qui vit , l'esprit, le sens et ce qui se manifeste, la doctrine, la lettre, la forme.
Je ne crois pas qu'un dogme soit éternel , il doit être adapté à un langage, une époque , une culture. Il nous serait je pense totalement impossible d'appliquer voir même de comprendre une doctrine druidique ancienne. Du moins dans sa complexité et ses implications. Cette relativité de la doctrine ne signifiant pas pour moi que tout se vaut et son contraire. Mais plutôt que la forme évolue entre sens et environnement.

Est il possible d'être druidisant et d'appartenir à une autre tradition ? C'est souvent le cas. Je pense que dans ce cas le druidisme est vécu comme une technique d'épanouissement personnel pas comme une "Tradition" à part entière. Cela va mener vers un syncrétisme un peu hasardeux parce qu'immanquablement nous aurons tendance à habiller l'esprit avec des vêtements qui ne lui conviennent pas forcément . Possible mais à mon sens pas souhaitable?

Syd : Plusieurs questions ici. Les croyances communes ? Source celtique des croyances
Dogmes ? Comment cela serait-il possible ?
Mais des axes de travail ? Oui, des choix qui sont différents suivants les collèges …
Appartenir à autre chose en même temps ? Pour moi c’est impossible, mais je comprends que d’autres le conçoivent

2° Pratique : Quelles sont les pratiques minimales du (néo-)druide actuel, s'il y en a (initiations, rites de passage, rites saisonniers, prière, méditation...) ? Est-il possible d'être un "druidisant" sans pratiquer ? ou en pratiquant autre chose (christianisme, bouddhisme, hindouisme, franc-maçonnerie, voire yoga, reiki, arts martiaux orientaux, philosophie grecque...)

Auetos : Les pratiques minimales du (néo)druide sont internes et externes.

1- Les rites internes au collège comprennent les rites de passages de grade et le travail en commun sur la matière celtique.
2- Les rites externes ou saisonniers : Trinoxtion samoni, Ambiuolcato, Belotennia et Luginaissatis, Diolcatoi et tous les cinq ans la Lugouos
3- Les rites individuels comme la Comarca Beleni (rites des crépuscules), les prières aux dieux et la méditation.
4- Les rites familiaux, Nouubrita (reconnaissance), Anmenaxto (attribution du nom), Adrectintecto (entrée dans le clan), Toambiuedma (mariage) et Marutuons (funérailles)

Perso je ne pense pas que l’on puisse être « druidisant » et pratiquer une autre religion que celle de son ethnie. Il va sans dire que nous pouvons sans problème discuter, échanger et comparer nos réflexions avec les autres.

Eber : Les pratiques "a minima" .
Cela suppose que nous soyons d'accord sur ce qu'est une voie spirituelle traditionnelle
Sur les rites, je pense qu'ils sont une déclinaison des mythes, une actualisation. La question du temps (rites saisonniers) de l'espace, (rites topiques), les questions cosmogoniques... engendrent des rites ; 4 , 8, 12, 30 fêtes.. Cela a de l'importance en fonction du mythe qui sous-tend cette organisation. Sinon c'est un peu du théâtre ?
Mais une voie "complète" peut aussi poser un cheminement gradué. Voie de transformation, ou initiatique.. Cela suppose que l'Homme est perfectible ou qu'en tous cas qu'il a vocation à se transformer, peut être à grandir, à s'individualiser ?
Donc cela suppose des rites initiatiques
Une voie complète peut aussi s'intéresser aux passages traditionnels, à ce qui a trait aux reconnaissances sociales, rites de réception, rites de mariage, de puberté, élévations à un grade etc..
Une voie complète peut aussi s'intéresser à nos problématiques quotidiennes, nos interrogations, nos souffrances, nos mal-être et peut donc générer des rites propitiatoires, magiques, d'harmonisation, etc. etc..
C'est très exactement ce que font la plupart des religions organisées

Est-il possible d'être druidisant sans pratiquer ? Je n'y vois guère d'intérêt ? Encore faut il s'entendre sur le contenu d'une pratique. Mais druidisant sans pratique me semble improbable. En revanche je n'ai pas d'expérience de druidisant qui n'auraient aucune pratique. A l'inverse Druidisant et pratiquer autre chose revient à la question du dessus ..et je rajouterais que le besoin de faire autre chose est peut être lié à un défaut de réponse du druidisme à certaines questions. Ou peut être aussi au fait que nous aimons bien consommer des fruits exotiques.
Je m'interroge quand même sur un druidisant pratiquant une des trois religions du livre. Non parce que le druidisme s'y opposerait mais parce qu'il ne me semble pas que ces religions là admettent une double appartenance.

Syd : Pratiques minimales ? Non, cela peut se passer dans sa seule âme
Moi je ne mélange pas, ou vraiment à l'insu de mon plein grés Smile
Mais tant de Druides font autre chose en même temps (Runes, Yoga ...) qu'il me semble incontournable d'en tenir compte et de le respecter - chez eux

3° Sources : Existe-t-il un corpus de sources communes, auquel tous les (néo-)druides peuvent se référer ? Que comprend-il ? Que ne comprend-il pas ? A titre d'exemple : sources archéologiques antiques, sources gréco-romaines, littérature irlandaise, littérature galloise, littérature arthurienne, folklore et traditions populaires, littérature du néo-druidisme moderne type Barddas, etc...

Auetos : Les sources communes… pour ma part, se sont les sources archéologiques, les sources gréco-romaines, la littérature celtique (irlandaise, galloise), la littérature védique (en tant que vestiges indo-européen) et le folklore populaire.

Eber : Tout ceci fait partie du fond culturel commun à tous les druidisants (Voilà une chose commune) .. Et là se décline sous diverses formes le mythe celtique parfois de façon fort dégradée d'ailleurs.
Je pense que la littérature irlandaise, galloise, arthurienne et peut être des auteurs comme Rabelais .. constituent une de nos sources pour aborder le mythe celtique. Avec d'autres comme le folklore.

La façon dont nous lisons et décryptons le mythe est peut être une façon de définir le mot "tradition" druidique

Syd : Là aussi pour moi les sources sont précises, mais je suis contentes que d’autres fassent autrement car ils font alors ce que je n’ai pas le temps ou l’envie de faire. Un seul être ne pourra de sa vie retrouver tout l’antique héritage qui a demandé des milliers d’années pour se mettre en place + deux mille ans de sommeil … Ce que fait l’autre n’est alors pas « contre » ce que l’on fait soit, mais un « avec ».
Un cherche dans la matière védique, l’autre dans la matière médiévale, un autre encore dans l’alchimie, un autre etc. Quelle richesse « commune » !

4° Langue : Un (néo-)druide doit-il parler une langue celtique ? Y a-t-il une langue liturgique ? Si oui, laquelle ? Est-il possible de pratiquer dans une langue non-celtique ?

Auetos : Je crois, mais cela n’implique que moi, qu’il serait juste qu’un druide connaisse le Celtique ancien et l’utilise comme langue liturgique. Bien entendu, pour l’instant, utilisons notre langue vernaculaire.

Eber : C'est la problématique de la langue sacrée. le fait est que beaucoup de religions ont une langue sacrée, que les "locuteurs " ne comprennent pas toujours d'ailleurs. Donc je dirais qu'un Druide aura sans doute quelque avantage à parler une langue sacrée. Doit-il parler une langue celtique .. Le "doit" me gène. Mais cela me paraît presque "naturel" d'essayer. Pour ma part avec toutes les lacunes qu'il peut y avoir dans ce qui nous reste de cette langue, j'aime bien bredouiller quelques mots gaulois.

Syd : Qui peut prétendre pratiquer sans erreurs et couramment une langue celtique et encore plus ancienne ? Même les plus grands spécialistes laissent des points ? entre certaines de leurs lignes d’étude. N’empêche que c’est excellent que certains se donnent la peine de farfouiller afin d’ouvrir des pistes de réflexions (non pas faire des dogmes) à partir de l’étude de la langue dont nous savons tous l’importance …
Je me souviens de l’obligation de parler breton pour entrer dans certains cercles druidiques il y a quelques 30 ans, je n’ai pas trouvé cela constructif …

5° Implication dans la cité (pour ne pas dire : politique) : Le (néo-)druide doit-il, ou peut-il, s'impliquer dans la vie sociale ou politique en tant que tel, c'est-à-dire en tant que druide ? Dans quel type d'action ou de cause (environnement, droit des femmes, nationalisme, régionalisme, autre...) ?

Auetos : Si l’on suit l’exemple de nos illustres prédécesseurs, le (néo)druide peut, s’il le désire, s’impliquer dans la vie sociale et politique de son village. Mais cela n’est pas une obligation.

Eber : Comment est ce que le mythe druidique se projette sur le social. Sur un champ moral ou éthique ? De là découle une position de vie ? De là un discours social ? Donc politique.
C'est une question de cohérence non ?
Un Druidisant doit il obligatoirement militer pour ou contre quelque chose ? Je ne pense pas.

Syd : Bé c’est le Druide que ça regarde … A titre personnel, pour la bonne raison que certains sont à l’aise dans ce rôle et d’autres non …

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