dérivation des adjectif ?

par comparaison avec Keltiia et celtiiacon je suppose que Aruernia doit donner aruerniaca iactis.

Je me demande si à partir du nom / adjectif aruernus ont peut faire l'adjectif aruernacos.


Je ne comprends toujours pas que Celtion certocredaron soit neutre et que credima soit féminine.

ARUERNos/-a/-on (adj) « qui excelle, excellant »

Pourquoi rajoutes-vous -ACos en suffixe pour créer un adjectif ?

Personnellement je ne connais pas ce suffixe… ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas, entendons-nous bien.

-ACon (suf) « domaine de… »
-ACTa, -ACTo // -AXTo (suf.f.) « -ité » suffixe d’abstraction

Citation :

Je ne comprends toujours pas que Celtion certocredaron soit neutre et que credima soit féminine.

Concernant l’appellation de notre Confraternité, je vais vous révéler son secret… mais chut, ça reste entre nous. Au début de sa création j’avais noté pour « croyance celtique orthodoxe » CELTIACa CERTORECTu CREDIMa, mais n’étant pas sur de l’orthographe, j’ai envoyé ma demande de confirmation à M. Monard, qui lui est linguiste, contrairement à moi, et sa réponse fut de corriger ma version en CELTIACon CERTOCREDARon CREDIMa… en le remerciant pour la correction, j’en suis resté là.

Auetos a écrit:

ARUERNos/-a/-on (adj) « qui excelle, excellant »

Je croyais que ça voulait dire "les gens de l'aulne". ça me plait encore plus comme ça.

Citation :

-ACon (suf) « domaine de… »

En lisant ça je me suis dit que j'ai abusivement étendu le suffixe qu'on trouve dans Mauriac, Aurillac, Loubejac, Branzac, Polignac, Polminhac, Raulhac, Taulhac.... et en dehors de l'Auvergne en Bretagne, Loudéac.

Citation :

j’ai envoyé ma demande de confirmation à M. Monard, qui lui est linguiste, contrairement à moi, et sa réponse fut de corriger ma version en CELTIACon CERTOCREDARon CREDIMa… en le remerciant pour la correction, j’en suis resté là.

Bien sûr je ne vais pas contredire Monard même si je ne comprends pas. Mais je retrouve mon suffixe -ac dans "CELTIACa"

Pour CCC ne pourrait-on pas comprendre les deux premiers mots comme des génitifs pluriels ?

Effectivement depuis que vous m’avez posé la question, je me demande à mon tour pourquoi M. Monard a mis l’intitulé au neutre… peut-être parce que la « croyance » l’y obligeait.

CELTIACos/-a/-on (adj) « celtique »
CERTOCREDARos/-a/-on (adj) « exact à la religion, orthodoxe »
CREDMa > CREDIMa > CRETIMa (n.c.n.) « croyance »

Auetos a écrit:

CREDMa > CREDIMa > CRETIMa (n.c.n.) « croyance »

Voilà l'explication : j'ignorais qu'il y avait des neutres en -a. Ce sont donc bien trois nominatifs.

Depuis d'ailleurs j'ai trouvé un "credmo", féminin. quelque part.

Aruernos a écrit:

Voilà l'explication : j'ignorais qu'il y avait des neutres en -a. Ce sont donc bien trois nominatifs.

Certes mais cela ne nous dit toujours pas pourquoi M. Monard a utilisé le neutre…

en Irlandais ancien, creitem était clairement un féminin qui se déclinait comme thuath... mais dans les langues gaéliques modernes creideamh est masculin! un tel flottement veut peut-être dire que le mot était à l'origine un neutre, car le Vieil-irlandais a recyclé beaucoup de neutres et il n'en restait plus guère au final. Monard l'a t-il interprété ainsi?

j'ai lu sous la plume d'un spécialiste que les clercs masculinisaient le terme pour parler plus précisément de la foi chrétienne, et gardaient le féminin pour qualifier le paganisme celte. le premier aurait donc logiquement pris l'ascendant!

Ah! je viens de lire sur le "net" que creitem descendrait d'un "kridyom" proto-celtique voulant dire coeur (V.Irl. cride, Gallois craidd, Grec cardia) et qu'en Irlandais ancien comme en Sanskrit le coeur était un neutre...

Saint-Ex' avait raison, on ne voit bien qu'avec le coeur, et l'essentiel est invisible pour les yeux  

Matuos a écrit:

en Irlandais ancien, creitem était clairement un féminin qui se déclinait comme thuath... mais dans les langues gaéliques modernes creideamh est masculin! un tel flottement veut peut-être dire que le mot était à l'origine un neutre, car le Vieil-irlandais a recyclé beaucoup de neutres et il n'en restait plus guère au final. Monard l'a t-il interprété ainsi?

j'ai lu sous la plume d'un spécialiste que les clercs masculinisaient le terme pour parler plus précisément de la foi chrétienne, et gardaient le féminin pour qualifier le paganisme celte. le premier aurait donc logiquement pris l'ascendant!

Acò sario estat mai jinte al femini amai : CELTIACA CERTOCREDARA CREDIMA.

donc, le mot celtique pour croyance venait du coeur... alors que le mot foi qui lui a succédé rappelle irrésistiblement l'organe du même nom! ça fait beaucoup moins rêver. non, ne me dites-pas que la foi ça prend aux tripes, ça ira comme ça