Non !
Ce principe ultime demeure au-delà de la portée de la forme, de la pensée, de l’expérience, au-delà de toutes les catégories du manifestés, au-delà du temps, au-delà de l’espace, au-delà du nombre, au-delà des noms et des formes, au-delà de l’intelligence et de la parole.
De cela nous ne savons rien, nous ne comprenons rien. Comment pourrions-nous expliquer ? Cette chose qui est autre que tout ce qui est connaissable est au-delà de l’Inconnu.
Ce principe ultime ne peut pas être appelé non-être, ni être. Il n’est ni un, ni plusieurs. Nous pouvons seulement le définir négativement en disant qu’il n’est rien de ce que l’homme peut savoir ou concevoir, ni dieu, ni homme, ni chose. Nous ne pouvons chercher à en parler que négativement en l’appelant le non-duel, l’inconnaissable, l’informel, l’inchangeable, l’illimité. Il est ni positif ni négatif, ni mâle ni femelle, c’est pourquoi on en parle au neutre.
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